Monographie sur la revue littéraire Zoï aujourd’hui difficile à trouver, éditée, de façon fragmentaire, par le poète Apostolos Mélachrinos, d’abord à Athènes, puis à Constantinople. Initialement, Zoï aspire à « faire renaître l’esprit grec », mais plus tard, elle se consacre au « lyrisme pur ». C’est un exemple représentatif de l’élan rénovateur qui anime la jeunesse au début du XXe siècle. L’édition constantinopolitaine, différente à chaque période, outre qu’elle est un support des points de vue de Mélachrinos et de son cercle, témoigne du désir acharné de certains hommes de lettres de Constantinople, d’une part, de préserver les contacts avec le monde grec et, d’autre part, de cheminer aux côtés de l’avant-garde européenne.
Sommaire : 1. L’identité de la revue (à partir de la totalité des numéros). 2. Étude introductive. 3. Table des contenus. 4. Index. 5.Appendices : a. Reprise des textes programmatiques de Zoï b. Commentaires sur la revue. 6. Bibliographie. 7. Annexe.
Dans l’Annexe sont répertoriées les données bibliographiques ainsi que le sommaire du Journal familial de l’année 1897, tout aussi difficile à trouver. Il s’agit de la toute première apparition de Mélachrinos sur la scène littéraire constantinopolitaine, une tentative éditoriale de la prime jeunesse qui apporte à l’intéressé des informations intéressantes sur l’Hellénisme de Constantinople. En fin de volume est publié un matériel photographique.
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