La « Poésie pure » en Grèce. De Solomos à Seféris (1833-1933), éd. Alexandria, Athènes 2000. ISBN 960-221-200-4.


Cet ouvrage, fruit d’une recherche de plusieurs années, est en fait le texte de ma thèse de doctorat. J’ai étudié la dimension européenne (et américaine, dans le cas de Poe) du problème de la « poésie pure » ; j’ai tenté de découvrir puis, dans la mesure du possible, de dévoiler l’histoire néo-hellénique de ce courant, d’une part, en réunissant et en présentant les points de vue de la critique sur la pureté poétique depuis l’époque de Polylas et de Mantzaros jusqu’à l’entre-deux-guerres, et d’autre part, en décrivant la tendance la plus pure de la théorie et de la pratique poétiques depuis Solomos jusqu’aux toutes premières publications de Seféris.
Ce livre réexamine également d’autres questions poétiques connexes majeures : l’abstraction, l’obscurité, la musicalité, etc. Par-delà la présentation exhaustive de la « poésie pure », son objectif est donc de contribuer à explorer sous un nouveau jour la production poétique grecque avant 1930-1935 et à mettre en lumière des aspects de la pensée critique grecque et de la théorie poétique qui n’ont pas encore été estimés à leur juste valeur. Le livre de D.J. Mossop, Pure Poetry: Studies in French Poetic Theory and Practice, 1746-1945 (Oxford/Clarendon Press 1971) fut mon principal appui.

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